Rando Douce : Guines la foret enchantée
Nombre de participants: 7
Nombre de kilomètres: 7 kilométres n/a métres
Dates: 29/05/2018
Ambiance étrange ce mardi soir dans cette forêt qui semble mystérieuse et étrange. En effet, on pourrait y rencontrer dryade, elfe, vieille mère, nymphe, biche-fée, dame blanche, dame verte...
Mais la plus redoutée est "la tourmentine" : une créature ayant l'aspect d'une touffe d'herbe, qui lorsqu'un imprudent la foule du pied, l'empêche de marcher droit et l'emmène à hue et à dia !
C'est donc avec beaucoup de précaution que nous cheminons aux pieds de quelques majestueux chênes ou hêtres. Nous tendons aussi l'oreille pour peut-être percevoir de petits êtres malicieux et excentriques, émanation de la nature, qui incarnent l'esprit du lieu sur lequel ils exercent une invisible surveillance, les farfadets. Ils trahissent toutefois leur présence par un insolite et inquiétant remue-ménage, par un rire aigrelet qui tombe des branches en cascade ou jaillit des fourrés.
Pour détendre un peu cette atmosphère pesante, notre Jean-Pierre, humoriste inégalable, nous informe qu'une fée distribue des parts de nourriture : "La fée des rations". Adhérents que nous sommes à une certaine "fédération", nous voilà réconfortés ! Et en effet, une halte permet à tous de déguster de succulents biscuits de Chambord offerts par des amis randonneurs du Loir et Cher, auxquels nous avions fait découvrir le site des 2 Caps.
Nous poursuivons notre progression dans la grande Laie, là où, dit-on qu'il s'est passé un drame: Une jolie princesse appelée Marguerite, était gracieuse et bonne avec les petites gens. Mais elle cachait un secret : la nuit venue, elle devenait biche et s'en allait rejoindre sa famille des bois.
Mais son mari Renaud, chasseur émérite, un soir lui transperça le cœur d'une flèche. Lors du banquet de réjouissance qui s'en suivit, il se régala de sa pauvre femme...
Consternés par une telle tragédie, nous cheminons bientôt dans une clairière récemment reboisée de jeunes arbres (hêtres, chênes, ...). Il y a manifestement une volonté de repeupler la forêt de Guînes en feuillus au détriment des résineux de plus en plus abandonnés.
La balade se termine par la colonne Blanchart où il est rappelé que Jean-Pierre Blanchart et John Jeffries ont franchit les premiers le détroit du Pas de Calais en aérostat en 1785. Leur appareil perdant de l'altitude, ils durent se débarrasser de tout ce qui n'était pas nécessaire, et finir même par jeter l'ancre, les cordages et une partie de leurs vêtements !
C'est ainsi que cette partie de la forêt s'est appelée "le bois du Ballon".
Une fée bienveillante avait déposé dans le coffre d' Yves, cidre et autres biscuits de Chambord, bien appréciés après toutes ces émotions !