Séjour
: Alpes Mancelles
Nombre de participants: 15
Nombre de kilomètres: 15 kilométres 0 métres
Dates:
12/10/2018 au 13/10/2018

Sainte Suzanne.
Départ un peu matinal pour cette escapade en Mayenne du Sud.
Tels les envahisseurs anglais de Guillaume le Conquérant, nous partons à l’assaut de cette belle cité moyenâgeuse, plantée sur un éperon rocheux au dessus de la vive et impétueuse rivière : l’Elve.
Du haut de ses remparts, nous cheminons vers le Nord pour découvrir bientôt le « Camp anglais ». Un vaste espace (2 ha) creuse de fossés et surmonté de buttes de terre. Ce camp a accueilli des soldats anglais pendant 4 ans (de 1083 à 1086) qui voulaient envahir Saint Suzanne.
Rien n’y fit et ils finirent par abandonner la place.
Ce que nous faisons également pour poursuivre notre parcours dans de larges chemins apparemment aussi fréquentés par des attelages.
De temps à autre les fières murailles d’enceint de la ville et son élégant château renaissance, nous narguent.
C’est par le Sud que nous entreprenons un nouvel assaut, non sans prendre le temps de découvrir les nombreux moulins qui longent l’Erve. Une industrie florissante s’était installée ici : moulin à blé, à tan, à foulon. Tout était bien étudié et agencé pour exploiter au mieux l’énergie gratuite de cette eau vive.
Nous retrouvons la haute ville par le chemin de la croix rouge. En effet, Jean-Pierre nous explique que c’est par là que les ambulances passaient !
Un pique nique réconfortant, bien installés autour de tables libres d’une guinguette fermée avant de partir pour un deuxième parcours qui nous mène d’abord à la mare « mire-cul », grâce à laquelle, en effet, on peut admirer son arrière train !
Des coups de vent brutaux, un ciel que se charge soudainement, nous fait craindre l’averse orageuse.
Pourtant, c’est bien au sec que nous terminons cette balade ; et à peine déchaussés … il pleut !
Une auberge nous accueille avant de visiter l’église et la cour du château et 3 édifices remarquables : un donjon du XIème siècle, un manoir du XVè, et un château renaissance.
Nous parcourons les vestiges du chemin de ronde, redécouvrant de haut les parcours empruntés dans la journée.
Tout à coup, sous nos yeux éberlués, la tête de Sire Jean-Pierre, apparait dans l’ouverture d’une meurtrière du Donjon ! Peu après la tête de Reine Francine nous surprend dans une ouverture symétrique. La Reine Francine apparait alors entière, du haut de son balcon, daignant inonder de son sourire les pauvres manants que nous sommes.
De retour au gîte nous nous préparons sans le savoir à une soirée hors du commun !
En effet, à la fin du repas, un grand chef d’orchestre fit interpréter à tous ses musiciens improvisés la célèbre symphonie : « El tête ed viau al bout ». Les murs en tremblent encore !
Vendredi 12 octobre
Bourg le Roi et Alençon.
En matinée, nous partons de Bourg le Roi, enfumés ! Un riverain du parking fait un feu d’herbe et de branchages.
Nous admirons l’atelier de broderie qui pendant 125 ans (de 1883 à 1968) fit la renommée mondiale du village. Les brodeuses savaient travailler le point de Beauvais, point de chaînette, si artistiquement que la broderie, très fine, permettait une palette de couleurs inégalée.
Nous sortons du village fortifié par la porte de Saint Mathurin, prêtre du IVème qui savait guérir miraculeusement les fous et les femmes insupportables (il parait qu’il avait fort à faire !).
Nous longeons ensuite les remparts qui étaient hauts de 4 m et large d’1 m 35. Ce qui n’empêche pas les gros noyers les surplomber et ainsi faire la joie de Martine et Marie-Jo qui font une récolte exceptionnelle ! (il parait que nous aurons un gâteau aux noix pour l’AG !
Le parcours nous emmène ensuite au Cherisay, petit village, qui, chaque année fête l’âne. Une magnifique statue en fer à béton (du 6, disent les spécialistes) se dresse sur une stèle au milieu du village.
Un joli lavoir et une église modeste à une seule nef et à clocher en bâtière (2 pans de toit comme le bât de l’âne).
Nous rentons à bourg le Roi par la porte Saint Rémi, évêque de Reims qui baptisa Clovis.
Départ pour Alençon. Pique nique dans un square fleuri avant de flâner dans le vieux centre en attendant l’heure de notre visite guidée.
Dorine nous mène par les rues et dans l’histoire au fil des siècles et nous permet de mieux comprendre cette charmante ville de 30 000 habitants.
Certaines découvrent une chocolaterie, d’autres des bars, d’autres encore … les deux !
Après le dîner, escapade nocturne en voiture à Saint Cénéri le Gerei où l’on nous a vanté la spectaculaire promenade illuminée au bord de la Sarthe.
Malheureusement, à part les lumières du parking de 2 rues et de l’église, tout était éteint !!
Quelqu’un a dû oublier d’ « appuyer sur le bouton » !