Association des Randonneurs de la Côte d'Opale

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11 participants au départ du parking du restaurant des Jardins de L'Hazepoël.
Nous nous dirigeons vers le Moulin Spinnewyn ou Moulin de la Victoire érigé en 1993 en mémoire des gendarmes ayant pris part à la Bataille d'Hondschoote (1793).
Tombé en ruine et abattu à la fin du XIXème siècle, il a été reconstruit pour célébrer dignement le bicentenaire de la bataille d'Hondschoote. Le moulin Spinnewyn est un moulin à vent sur pivot. A l'intérieur, un jeu de meules assure la production de farine, exclusivement lors de fêtes locales.

Le thème de ce parcours autour de Hondschoote est de retracer l'activité linière passée, en alliant le riche patrimoine qui fut son apogée au 16ème siècle : les Zwingelaers sont des teilleurs de lin en flamand.
Nous passons devant les 6 teillages (disparus aujourd’hui) qui existaient auparavant sur Hondschoote, et découvrons ainsi le patrimoine et la campagne environnante : Les teillages Pattin et Pinceel ; Beddeleem ; d'Achille Vanbleu ; René Lips ; Robert d'Heeger.

Descriptif des phases de la culture du lin :
- Arrachage : à maturité, l’arrachage consiste à mettre le lin en bande au sol. C’est ce qu’on appelle les andains.  
- Rouissage : opération naturelle qui permet de facilité la séparation du lin. Dans les andains, les tiges doivent être bien alignées et pas trop tassées, pour éviter la moisissure. Pour bien rouir le lin, les andains sont retournés régulièrement, c’est le retournage. Le rouissage prend plusieurs semaines. Cette opération naturelle reste complexe et délicate. 
- Ecapsulage : cette opération consiste à séparer les graines des pailles 
- Teillage : le teillage permet de séparer les fibres de lin de la paille et les fibres entre elles.

Balade autour de  Hondschoote sur des petites de routes de la campagne flamande sur terrains découverts, ce qui nous épargne pas, hélas, les rafales de vent venu du nord et la pluie continue pour « agrémenter » le tout.
Retour au point de départ, bien trempés avec les chaussures qui font « glou glou », à tel point que notre ami Jean-Pierre à la bonne idée d’acheter des chaussettes (sèches) à l’ALDI d’à côté : 2 paires pour le prix d’une, ce qui a fait un heureux de plus, en l’occurrence Pierre !
Conclusion de la randonnée autour d’une bonne table
Merci aux courageux participants !

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Après un petit commentaire sur le sens étymologique de Rinxent, qui signifie "bâti à l orée du bois", notre groupe de Randonneurs entre dans le cimetière afin de se rendre sur les tombes d une vieille famille dont

LOUIS DE WILLECOT de RINQUESEN , né à Boulogne sur mer en 1814 et qui fut député du Pas de Calais. Ci dessous la photo et l explication des armoiries







Nous avons détaillé les armoiries de cette famille.

La randonnée s est poursuivie sous un ciel mi figue mi raisin par les routes de campagne et les chemins quelque peu glissants.

Merci à tout les participants

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Voici donc mon compte rendu de la randonnée : "La Mine d'Or"

Ce Dimanche 21 Novembre 2021, nous étions un groupe de 35 randonneurs pour répondre à l'invitation de Blandine et Dominique GILLARD d'Audembert qui ont organisé cette journée ARCO.

Réunis sur le parking public de l'école d'Audembert, et après la traditionnelle photo de groupe, le départ a été donné à 9H10.

Après une centaine de mètres parcourus, nous nous sommes arrêtés devant le presbytère du village datant de 1709.

Et Guy Bonningues, enseignant à Calais et résidant à Audembert nous a fait une rapide présentation de ce presbytère bâti en pierres pour nous expliquer que ce presbytère datait de l'époque de Louis XIV et qu'il avait été construit comme partout en France par directive royale suite à la Contre Reforme ou Réforme Catholique en réponse à la Réforme Protestante. A cette époque et par ces actions, la Hiérarchie Catholique et le pouvoir royal de l'époque ont cherché à repousser le protestantisme hors du Royaume de France.

Ensuite , nous sommes vite repartis sous un ciel qui s'éclaircissait de plus en plus vers Hervelinghen pour emprunter au pied du Mont de Couple, un sentier rural qui nous amènera au Hameau de Sombre sur la commune de Wissant.

En direction de la mer, nous évitons la route départementale dangereuse , grâce à Claude Delesalle qui nous accueille pour une visite de sa propriété appelée sur les cartes : "La Mine d'Or".

Et dès les premiers contacts une question est vite posée ....
Pourquoi appelle-t-on ainsi cette propriété de 120 hectares entre Strouanne et Wissant sur près de cinq kilomètres de rivage sur la mer ?
En fait au début du XXème siècle , c'est du Cuivre qui y fut découvert mais bien sûr non exploitable.
Et Monsieur Delesalle se réjouir de rétablir cette vérité car c'est son Grand 'Père qui a acquis cette propriété entre les deux Guerres où ils rencontrèrent bien des difficultés à la mise en valeur.

Durant la guerre 39-45 plus de 80 blockhaus et casemates ainsi que d'importantes batteries y furent construits par les nazis. Le terrain fut complètement miné pour dissuader un débarquement dans le Pas de Calais. Nous avons même pu constater la présence de rails pour permettre aux soldats Allemands d'alimenter en obus les pièces d'artillerie lourdes pointées sur le détroit et l'Angleterre.

Ensuite nous avons pu profiter de ce massif splendide, vallonné, où furent plantés plus d'un milliers de pins et autres espèces.
Une rivière traverse la propriété et alimente de nombreux étangs et Monsieur Delesalle nous a fait l'éloge des anciens propriétaires Anglais du Domaine qui dans les années 1920 - 1925 avaient réussi la mise en place de ce réseau hydrographique qui protégeait la propriété de toute inondation.

Nous quittons cette belle propriété sur la plage de Wissant, traversons ce village bien connu de tous nos randonneurs participants et regagnons le Village d'Audembert par le chemin d'Herlen.

Ensuite, comme ils l'avaient annoncé, Blandine et Dominique nous ont accueilli chez eux dans le village d'Audembert pour partager les piques niques tirés du sac. Ce fut un moment fort de convivialité ou furent appréciés les gâteaux au chocolat et les tartes aux pommes préparées par Blandine.

Dans l'après midi, un petit tour au Mont de Couple était prévu mais la dégradation subite et violente de la météo nous obligeât à rebrousser chemin. De retour au village chacun pu reprendre son auto pour regagner son domicile et se reposer de cette belle randonnée.

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Départ de la randonnée au Parking de la Motte du Bourg à la sortie de WISSANT.

Le temps bruineux n’a pas altéré la motivation des randonneurs. Nous étions 34 au départ de cette rando dans l’arrière-pays qui nous fait passer tour à tour par un PR, le GR du Boulonnais et le sentier du Cap Gris Nez.

Ce parcours est doté d’un paysage exceptionnel (comme toutes les randos du secteur) avec d’une part les côtes anglaises (quand elles sont visibles) et le paysage maritime le plus fréquenté du monde et, d’autre part, l’arrière-pays vallonné et boisé qui fait apprécier le charme d’un espace composé de mer, terre et d’histoire.

Un membre éminent de l’ARCO m’informe au départ que nous allons passer devant la brasserie de la Terre des 2 Caps. Fake News ! Elle est dans le secteur mais pas sur notre route. Néanmoins je garde l’idée d’une prochaine rando avec visite si possible !!

Pause à mi-route au Hameau de Warincthun où se trouve la ferme équestre « Caval » qui offre également un éventail de gîtes à la ferme. Nous nous trouvons alors à 1 km de Audinghen (Cap Gris Nez).

L’itinéraire nous emmène ensuite vers Tardinghen. Du calvaire nous pouvons apercevoir :

- d’un côté le clocher du village. C’est là qu’est inhumé Notre célèbre Raoul local !

- et de l’autre côté, le phare du Cap Gris Nez

Tardinghen se situe entre le Calaisis et le Boulonnais, à l'extrême nord-ouest de la France, à la limite entre la plaine maritime flamande et une région, géologiquement parlant, de soulèvement – Le Boulonnais.

A noter que les regroupements aux traversées des routes se déroulent de mieux en mieux mais qu’il faut néanmoins continuer les efforts pour se discipliner afin de réaliser systématiquement ‘’un beau râteau’’. (N’est-ce pas Mr le Président !)

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L’Association des Randonneurs de la Côte d’Opale (ARCO) a tenu son assemblée générale ce dimanche 14 novembre en la Maison des Islandais des Hemmes de Marck.
47 de ses membres se sont retrouvés pour retracer deux années de fonctionnement riche en évènements, en découvertes, en rencontres : des sorties chaque mardi et chaque dimanche, des séjours en Guadeloupe, en Bretagne, dans le Cantal et en Auvergne.
Deux années car la crise sanitaire n’a pas permis de tenir cette AG en 2020.
Les champions 2020 ont été honorés :
- Médaille de bronze, Albert MOREL pour 555 km effectués
-Médaille d’argent, Dominique HEDOUX pour 681 km effectués
- Et médaille d’or pour 689 km !, à Pierre HEDOUX!

Il a été souligné l’engagement de l’animateur qui a encadré le plus grand nombre de km :
Yves BREVIERE qui a animé 223 km en 15 randos encadré !
Une mention spéciale pour le meilleur «serre-file », qui sait toujours le nombre exact de marcheurs, qui veille précautionneusement sur les arrêts « techniques » de quelques randonneuses et qui signale avec autorité et efficacité les événements pouvant surgir : Lucien BONNET.
En 2021 Les randonneurs ont compté 59 membres mais au jour de cette AG, nous sommes déjà 66. Certainement un besoin de nature et d’air pur en cette période de crise sanitaire.
Le record de participation a d’ailleurs été battu le 2 novembre dernier : 40 randonneurs !
Francine, Patricia et Philippe ont entrepris une formation au Brevet Fédéral d’animateur de randonnée, et Bernadette, Catherine et Philippe vont baliser les chemins du Calaisis pour la communauté des randonneurs qui passent par notre territoire. Ils remplacent Francine et Christian qui ont pris une retraite bien méritée !
Trois nouveaux champions ont été honorés :
Médaille de Bronze : Lucile BIGOT avec 596 km
Médaille d’Argent : Jean-Pierre FICHEL avec 598 km
Médaille d’Or : Francine FICHEL avec 666 km parcourus sur 790 km proposés

Pierre HEDOUX a été récompensé pour avoir encadrer le plus grand nombre de km : 215 km en 14 randos.
Les animateurs de randonnées et les serre-files se sont vus dotés de bandeaux fluos à poser sur le sac à dos pour contribuer à la sécurité de tous les participants.
Le Conseil d’administration a été légèrement modifié : 2 départs (Marie-José et Nadine B.) et 3 arrivées : Catherine ANDRIEUX, Dominique HEDOUX, et Philippe DELALIN. Les membres du bureau ont été reconduits dans leur fonction.

Guy LEMATTRE, le trésorier a présenté des comptes équilibrés, qui permettront de lancer des nouveaux projets pour 2022 comme des séjours à Pierrefonds, en baie de Somme et en Lozère.

Le président, Yves BREVIERE a remercié tous les bénévoles qui ont préparé cette journée, les nombreux volontaires qui s’investissent sans compter pour animer les randonnées, la municipalité de Marck qui met gracieusement cette salle à leur disposition, qui leur octroie chaque année une subvention et qui les aide dans leurs déplacements importants en leur prêtant un minibus.
Le président conclut cette réunion par une citation de Houeï Neng (638-713), le sixième patriarche du bouddhisme chinois.
« Le vrai miracle n'est pas de marcher sur les eaux ni de voler dans les airs : il est de marcher sur la terre.


La réunion se poursuit par un chaleureux apéro, un délicieux repas préparé par
DM traiteur de Calais (https://www.dmtraiteur-calais.fr) et
deux succulents gâteaux de Léonie dessert de Bonningues-Lès-Calais (https://www.leonie-dessert.fr) .

Que vive l’ARCO !!

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31 participants pour cette belle balade autour du polder de cette côte sauvage.
Deux digues artificielles des XVIIème et XVIIIème siècles (la digue Royale et la digue Taaf) séparent le cordon dunaire fossile des dunes plus récentes. Ces digues ont permis de créer un vaste polder sur lequel sont situées la majorité des parcelles départementales, constituant un ensemble prairial intéressant au niveau paysage.
A peine quitté la rue Chemin des Dunes, nous pataugeons dans un pédiluve herbeux naturel qui éprouvent sévèrement l’étanchéité de nos chaussures !
Nous devons franchir une toute nouvelle barrière. Quelques dames téméraires enjambent précautionneusement l’obstacle avant que l’on ne découvre que l’on pouvait l’ouvrir !
Nous voici au pied de la digue Taaf et bientôt sur un petit promontoire belvédère qui «récompense le randonneur par une vue à 360 ° » comme dit souvent un certain JP. En effet, de là, on aperçoit Le phare de Walde "perdu" sur la plage. N'étant plus utile pour la navigation, il a été éteint le 4 juillet 2001.
Néanmoins, il reste un point important sur les cartes, car il matérialise la limite entre la Manche et la Mer du Nord.
Nou arrivons au Parking du Phare de Walde où nous observons les tétraèdres MKB Anti-débarquement de la seconde guerre mondiale.
Un groupe de jeunes chasseurs est à l’affût et c’est avec un peu d’appréhension que nous les laissons dans notre dos.
Les grandes marées précédentes ont déposé de nombreuses laisses de mer pas toujours très naturelles. De nombreux canards et autres volatiles artificiels nous regardent passer avec leur yeux de plastique. En effet nous longeons de nombreux plans d’eau de chasse à la hutte. Danielle et Jean-Louis nous apprennent qu’il en existe plus de 190 entre Calais et Gravelines !
Un petit raccourci est proposé un peu plus loin, tandis que le gros de la troupe essaye de quitter la plage au niveau d’un blockhaus. Pas facile ! la dune s‘est érodée, et la marche de sable est bien haute !
Nous retrouvons notre point de départ parmi la sortie des classes et les nombreux véhicules venus chercher les bambins !
Rendez-vous est pris pour dimanche ici même pour notre assemblée générale.

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30 participants au départ de la colonne de la Grande Armée.
Celle-ci culmine à 53 mètres au-dessus du sol, est surmontée de la statue en bronze, de l’Empereur Napoléon Bonaparte, celui qui secrètement rêvait d’envahir l’Angleterre. Il est dos à la mer pour ne pas froisser la susceptibilité des Anglais…, en tenue de caporal. Pendant la guerre l’ancienne statue fut bombardée par les britanniques, puis la foudre.
La tour est en pierre de Marquise, 263 marches pour y monter et découvrir un des plus beaux panoramas sur le port de Boulogne, le Cap Gris Nez ; la campagne Boulonnaise ainsi que l’Angleterre.
Après la traversée d’une partie du quartier du Chemin Vert, direction le Moulin Wilbert ou se trouve une autre colonne de taille plus modeste, dite de la Légion d’Honneur, dédiée à la première remise de la célèbre médaille.
Nous empruntons le GR du littoral pour rejoindre la pointe de la Crèche.
Superbe point de vue, avec d’un coté en direction du Calvaire des Marins, le port de Boulogne et de l’autre en direction de Wimereux, le Cap Gris-Nez, le tout, avec en toile de fond, les côtes anglaises quand la visibilité le permet.
Après la digue piétonne assez fréquentée, nous longeons « Le Wimereux », rivière longue de 22 km qui prend sa source à Colembert, alimentée de 4 ruisseaux et qui se jette dans la Manche.
Passé le pont, nous remontons toujours le cours de la rivière en suivant le quai de Wimille, puis empruntons un sentier à travers le parc verdoyant d’Houlouve.
Traversée de Wimille avec son église Saint-Pierre du XIIème siècle, puis sa fontaine Saint-Antoine du XVIIème siècle.
Après être passé sous l’autoroute et l’avoir longé sur quelques centaines de mètres par un joli sentier, nous entrons dans la vallée du Denacre (petite rivière qui prend sa source à Saint-Martin-Boulogne dans le vallon de la Cluse et se jette 3 km plus loin dans le Wimereux à Wimille.
Lieu agréable de promenade et nous y découvrons :
Le château du Denacre (XVIIIème siècle) ;
Le moulin de la Raterie ;
Le château du « Petit Denacre », maison de plaisance de 1777 ;
Un 2ème moulin qui accueillait jadis un estaminet ;
Un 3ème, le moulin de Billauville, construit en 1779 ;
Un monumental pigeonnier avec derrière lui un ancien manoir transformé en château en 1777, c’était jadis un moulin à billots qui servait à faire de l’huile, toujours habité par la même famille ;
Un 4ème moulin qui alimentait une scierie de marbre au XIXème siècle ;
Et enfin, le château de Valembrune.
Un tunnel en dessous de l’autoroute, puis un chemin queqlue peut glissant nous mène au rond-point sur la D96.
Nous remontons la belle esplanade arborisée avec en ligne de mire la colonne qui nous ramène à notre point de départ.
Belle balade automnale dans le boulonnais sous un ciel clément.
Un pot de l’amitié, offert par nos guides du jour, conclut cette matinée, sous le regard bienveillant de l’Empereur !
Merci à tous les participants.

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40 participants au départ du parking de la Réserve naturelle «  la Maison dans la Dune ».
Nous nous dirigeons vers l’observatoire principal pour profiter de la magnifique vue offerte sur les mares et prairies humides du Platier. C’est ici que viennent se reproduire à la belle saison de nombreuses espèces d’animaux : canards siffleurs, vanneaux huppés, la grande sarcelle, les limicoles et bien d’autres oiseaux.
Cette prairie est également le domaine des vaches Highlands qui entretiennent le site.
Nous poursuivons notre balade sur le platelage à travers la dune jusqu’à la plage de l’Abri côtier.
Ensuite nous suivons le cordon dunaire par la plage. La marée est sur la descendante.
Un escalier, refait à neuf suite aux dernières tempête, nous ramène dans la dune jusqu’à l’observatoire à lapins derrière le village vacances les Écardines.
Nous empruntons le GR 120 du littoral en direction de Grand-Fort-Philippe avec en toile de fond la centrale nucléaire et ses six réacteurs. Nous serpentons à travers les trois types de dunes qui caractérise le Platier : la blanche avec ses oyats qui fixe le sable, la grise qui doit son nom à son tapis de mousse qui la recouvre et à fourrée par ses troènes, ses églantiers et sureaux. C’est aussi le refuge des passereaux.
Retour par la Digue de la Mer, puis un joli sentier herbeux qui nous ramène au parking de la Réserve.
Belle balade automnale sous le soleil dans un environnement privilégié très prisé à la belle saison par les touristes et en particulier nos voisins Belges, Hollandais et Anglais.
Merci à tous les participants.

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Nous démarrons de Fort Vallières sous de gros nuages !
Vers 10h30 nous sommes rattrapés par les coureurs du semi-marathon et sommes obligés de marcher en file indienne sur le côté de la route pour ne pas les gêner, nous en profitons pour les encourager.
Alors que la pluie fait son apparition, nous franchissons la porte de Hondschoote et contournons la ville de Bergues par les remparts, puis passons sous un porche afin de rejoindre la place du marché aux bestiaux où trône une statue de bronze d'une vache de la race "rouge Flamande".
Nous découvrons sur le chemin : la fontaine des Trois Grâces, l'église St Martin et enfin le Beffroi si célèbre après le film " Bienvenue chez les Ch'tis".
Le pique-nique se tient sur 2 cafés, faute de place.
Après le repas 5 randonneurs nous quittent et c'est donc à 16 que nous poursuivons notre randonnée durant 7,5km par des chemins plutôt boueux et sous une pluie battante.

Merci à tous d'avoir participé malgré ces conditions météorologiques peu engageantes.

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en Rendez-vous à 14 heures sur le parking de la salle du Tournepuit.
Nous sommes 38 marcheurs « à pied » d’œuvre ce mardi après-midi pour une randonnée en territoire Guînois.
Départ de la Patriote par un joli chemin, puis par un tronçon de la voie verte (qui relie Coulogne à Guînes sur 7 km).
Un petit sentier, à droite nous mène rue de la Commandance, puis au chemin du Troisième Banc qui nous permet de nous enfoncer dans le marais grâce à une petite boucle d’un kilomètre sur un sentier herbeux et humide, paradis des grenouilles et des canards.
Direction le pont Valois en empruntant le chemin du Deuxième Banc. Ce pont, construit en 1889 et rénové récemment, permit de relier le Marais, alors isolé, à la route de Guînes-Calais.
Nous empruntons le chemin du halage, longeant le canal jusqu’à l’entrée nord de Guînes. Retour par la rue Narcisse Boulanger et la rue Léo Lagrange jusqu’à notre point de départ.
Balade automnale, sous un ciel certes sombre et quelques averses.
Merci à tous les participants.

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3° degrés au thermomètre mais un soleil prometteur d'une belle journée.
Photos de groupe puis c'est le départ, au bout d'un km Philippe nous éclaircit le sentier à coup de sécateur, les ronces ayant quelque peu envahi le chemin.
Après avoir traversé la D341, une table de pique nique tombe à pic, puisque Dominique à eu la sympathique idée de nous proposer un cake maison.
Nous n'avons pas encore éliminé trop de calories, mais tout le monde fait honneur.
Nous repartons et après 10km de marche 9 de nos compagnons regagnent leur véhicule au point de départ.
Nous continuons donc à 17, encore 3km avant d'arriver à Vaudringhen au café " AU RÉCONFORT", le bien nommé pour y manger notre pique nique où nous sommes chaleureusement accueillis.
3 randonneurs nous rejoignent pour marcher durant les 8km qui nous séparent de l'arrivée.
Le soleil est toujours éclatant et les paysages toujours différents.
La bonne humeur toujours présente, nous rejoignons nos véhicules.

Merci à tous d'avoir participé à cette belle journée.

Lucile, Marie-Jo et Philippe

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Nous étions 39 au départ de cette balade qu'on pourrait appeler "dans les pas de LYSE" puisque c'est aussi un hommage à Lyse qui nous a quittés le 20 septembre dernier, que la majorité des randonneurs présents ont très bien connue et beaucoup estimée.

Yves a préparé un texte pour rappeler quelques bons souvenirs partagés avec Lyse et nous observons une minute de silence.

Nous sommes guidés aujourd’hui par Annie et Geneviève une première pour elles !
Une chance le soleil est de la partie, après une matinée très pluvieuse.

Nous partons vers le lac d'Ardres, un petit détour par la rue Couteau pour passer sur les petits ponts qui enjambent le lac.
Les sols sont jonchés de feuilles, ça sent l'automne.
Nous nous dirigeons vers Brèmes par la rue des Rainettes qui a été refaite, pour arriver à la passerelle qui enjambe le canal et  continuons par la route du Watergang  et ensuite  des chemins de terre  pour arriver devant chez Lyse cette maison qui évoque tellement de bons moments pour ceux qui l’ont connue.

Nous entamons ensuite le retour à travers un autre chemin de terre qui rejoint le vélo route de BREMES et après avoir traversé prudemment la D 231  en suivant les conseils d'Yves.
Nous nous retrouvons sur la ligne d'Anvin ou  passait naguère le train de CALAIS ANVIN qui faisait un arrêt à ARDRES mais la gare est disparue aussi.
A Ardres nous traversons un lotissement puis une porte  très ancienne  dans les  fortifications  pour nous retrouver dans la rue Lambert et retour au parking.
 Nous n'avons noté aucune perte malgré cette participation record.
 

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Rendez-vous à 8 h 30 ce dimanche matin à la maison des associations à Fiennes pour la 9ème randonnée organisée par « Enfance et Vie »
Cette action est organisée par Enfance et Vie pour l’action « hospitalisations cardiaques ».
Comme chaque année, l’ARCO est omniprésente avec 32 participants (un nouveau record !).
La fraicheur du matin est vite oubliée et les vêtements superflus finissent au fond du sac.
On passe devant l’église de Fiennes, dédiée à Saint-Martin, l'espace Justin Furaha, le site de la SCORA, le château Lorgnier du Mesnil situé à Caffiers, pour finir par le tilleul de Fiennes.
Nous avons emprunté principalement des chemins bitumés et quelques sentiers herbeux.
De retour au point de départ un peu trop tôt et « pas fatigué », il a été décidé de prolonger la balade de quelques kilomètres par une petite boucle autour de Fiennes.
Des produits « fait-maison » par les membres d’Enfance et Vie (confitures, vins apéritifs, etc.) et de qualité, nous sont proposés à la dégustation et à la vente.
Belle et sympathique ballade automnale autour de Fiennes.
Merci à tous les participants.

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Une après-midi culturelle pour cette rando douce qui réunit 34 personnes au départ du quai Auguste Delpierre, promenade découverte du street art à travers nos rues calaisiennes.
Les œuvres de street art sont le plus souvent éphémères.
Elles peuvent être amenées à disparaître à un moment donné au bout de quelques jours, semaines ou mois, le support pouvant lui-même disparaitre.
C’est ainsi que avons pensé vous les faire découvrir, le temps quelles soient encore visibles, sous forme de balade commentée à travers les rues de Calais.
Ce parcours conçu par nos soins, nous a permis de découvrir un quarantaine de graphes dont la majeure partie ont été réalisées pour les festivals de 2020, puis 2021. Certaines œuvres sont visibles sur les grands axes, d’autres sont de tailles plus modestes et plus discrètes car quelque fois cachées.
Nous n’avons pas pu voir la totalité des graphes qui ornent notre commune, car certaines sont excentrées du centre ville : la plage, les quartiers du Beau-Marais, le Fort Nieulay. A pied, il aurait fallu la journée avec un parcours d’au moins 20 km.
Chaque œuvre réalisée dans le cadre du festival Art street 2020 et 2021 a eu un budget précis qui varie suivant la surface, il a fallu compter la nacelle et un package de 50 bombes de peinture environ.
C’est donc du quartier du Mink que démarre notre cheminement, nous passons par la place d’Armes pour rejoindre le parc Richelieu, puis le boulevard Jacquard, la rue Paul-Bert la rue Jean-Jaurès, le quai du Commerce, le quai de l’Yser, le boulevard La Fayette, la rue du Temple, la rue du 11 novembre, le parc St Pierre, le quai du Danube, la rue royale, le bassin Ouest …
Nous avons pu découvrir diverses œuvres, certaines très colorées, d’autres faites par collage, au pochoir et diverses autres techniques de graphes. Des fresques sur des pignons, des murs et d’autres sur des supports insolites, tels que des armoires électriques, des blocs de bétons etc.
Leurs auteurs sont issus de toute la France et même de l’étranger.
Leurs pseudos sont : Swed Oner ; K.Yoô ; Black Salamander ; Vyrüs ; Kogaone ; Flow ; Rooble ; Braga Last one ; Maye ; Underwill ; Aero ; Nespoon ; Théo Haggai ; Emoy ; Manyak ; Seyb ; KMU ; Roka, GolfOner ; V Speed Graff ; Stom 500 ; Zoyer ; Sweo ; Nikita ;Hopare ; A.Veschaffel.
Merci à tous les participants.

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En ce beau dimanche d’automne, nous avons choisi de faire de ce jour une randonnée hors du commun. En effet, il a été décidé de réunir les adhérents de l’ARCO et ceux de Sorrus Rando pour une sortie commune et conviviale.
C’est le parcours de ‘’La petite cognée’’ à Wailly-Beaucamp, 11kms, que nous avons choisi et notre joie fut grande au vu du nombre de participants, 23 pour l’ARCO et 14 pour Sorrus, plus Gisèle et moi, adhérents des 2 associations.
C’est de l’église de Wailly-Beaucamp que nous partons. Après avoir traversé la D901, nous débutons notre randonnée dans la campagne en prenant la direction du chemin de Sorrus que nous quitterons pour aller vers les Fossettes et Ebruyères.
Nous nous dirigerons ensuite vers Le Puits Bérault ; avant d’y arriver nous bifurquerons sur la gauche, en direction de Wailly-Beaucamp où notre périple à travers champs s’achèvera. Après avoir parcouru 2 km dans Wailly-Beaucamp, nous rejoindrons notre point de départ où le pot de l’amitié sera offert par les animateurs.
C’est au café de la gaieté à Neuville sous Montreuil, que nous nous retrouvons pour déguster notre pique-nique tiré du sac, malheureusement pour notre président, il n’y avait rien dans le sien et la solidarité a comblé cet oubli. Un grand MERCI à Monsieur Leroy, patron du café, pour son agréable accueil.
Nous terminerons cette journée par la visite de Maréïs à Etaples où nous apprendrons beaucoup sur le quotidien des marins pêcheurs et de leur pêche.
Nous nous quitterons pour rejoindre nos pénates avec néanmoins une pensée pour notre amie Lucile qui rentrera dans la nuit chez elle après un passage, sans conséquences, à l’hôpital de Boulogne.

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e remercie les valeureux randonneurs qui ont affronté la pluie matinale. Leur moral d’acier et leur bonne humeur ont rendu cette randonnée très agréable avec des challenges pour certaines, à savoir parcourir 13k ou 19 km. Mesdames chapeau bas vous avez réussi votre défi avec panache et je vous en félicite.
La pluie étant omniprésente dans la 2ème partie de la matinée, il me semble opportun de vous rappeler le parcours (visibilité réduite).
Partant d’Audinghen, nous nous dirigeons vers Warincthun, empruntons le GRP Tour du Boulonnais pour atteindre Ausques en passant par la Fleur des Champs. De là nous regagnons Ricques-Maninghen puis Bertinghen où se situe le centre équestre national, et, continuer par le PR qui traverse le Mont de la Louve. Nous poursuivons vers les Haguettes , contournons le camping le Beaucamps et continuons vers Raventhun, puis passons par le musée 39-45 et atteignons Le Rénitas notre lieu d’accueil de notre pique-nique.
L’après-midi, la météo plus favorable nous permet de découvrir le paysage ainsi que les côtes anglaises. Nos pas nous conduisent vers la ferme de Selles, puis vers Onglevert en empruntant le GRP Tour du Boulonnais et nous rejoignons notre point de départ sous un soleil éclatant.
Le Mont de la Louve se trouve au cœur du Parc Régional des Caps et Marais d’Opale, est culmine à 122m. Il accueille en 1803 un poste de télégraphe optique permettant d’établir une communication entre la France et l’Angleterre jusque fin XIX siècle lors de l’arrivée du télégraphe électrique.
Audinghen vient de la formation toponymique germanique médiévale en « haim » francisé en hen, puis de « audo » suivi de « inga ». Ceci nous donne le sens global demeure des gens de la famille d’Audo auquel on ajoute inga +hen.
Audinghen a été reconstruit à maintes reprises après avoir été complètement détruit. En 1543/1544, selon les interprétations, une compagnie de soldats du roi d’Angleterre, Henri VIII, massacre et brûle les villageois à l’intérieur de l’église après que ces derniers aient accepté l’offre de reddition. En 1943, les Anglais bombardent lourdement le bourg alors envahi par les allemands.
L’église St Pierre, monument contemporain inauguré en 1960, est l’œuvre de l’architecte Alexander Colladant, Celle-ci a la forme d’un triangle isocèle est l’intérieur reçoit la lumière du jour grâce à une multitude de petits vitraux multicolores et par deux immenses vitraux représentant la Vierge et le martyre de St Sébastien. Le clocher ajouré en béton sous forme de lyre est fragilisé d’où la pose de filets protecteurs.

J’espère vous retrouver sur de nouveaux chemins.

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Un après-midi bien agréable pour cette rando douce qui a réuni 30 participants.
Nous partons d'abord dans un chemin campagnard pour rejoindre le Bois du Parc, où nous attends une première grimpette.
Le cheminement dans le bois sombre et frais se déroule tranquillement.
A la sortie du bois nous dominons Tournehem et son église de pierres blanches et découvrons la belle vallée de la Hem.
Cete rivière prend sa source à Escoueilles et se jette dans l'Aa. Ses crues peuvent être parfois dangereuses comme en 2006 ou en 2009.
Nous parcourons "les Prés du Roi" avant de retrouver le côteau que nous montons dans un premier temps facilement avant une deuxième grimpette qui fait battre les coeurs et taire les conversations !
Et voici la récompense : la Chapelle Saint Louis et son point de vue à 360 ° !
Cette chapelle, malheureusement actuellement en ruine, a été edifiée au XVème siècle par Antoine de Bourgnogne dit le Grand Bâtard, seigneur de Tournehem.
On a pu daté cette édifice grêce à ses baies en formes de lancette.
Mais ce site qui offre une position stratégique, a été d'abord un lieu prévilégié des druides.
Selon la légende de Saint Louis alors en guerre contre un vassal rebelle qui empêchait les troupes royales d'accéder à l'eau de la Hem, le roi frappa 3 fois le sol de son septre pour en faire jailler une claire et fraîche.
Yves, l'animateur du jour essaya de reproduire ce miracle avec son bâton de marche en espérent qu'à la 4ème fois le rosé coulât à flot !
Que Nenni !

On dit que la fontaine réputée pour être miraculeuse coula de nombreuses années. On venait de loin pour faire guérir les écrouelles. Cette maladie infectieuse touchait les ganglions lymphatiques du cou.

Un jour, le propriétaire d’un champs qu’elle traversait, gêné peut-être par cette vénération envahissante, décida de la tarir. Il jeta du vif argent, c’est-à-dire du mercure, dans la source empoisonnant l’eau. La punition du ciel ne se fit pas attendre : On dit que l’homme se dessécha en même temps que la source.

Quant aux souterrains … Ils courent encore sous la chapelle mais pas pour rejoindre Ardres, Tournehem voire Calais ou Saint Omer… Comme on l’a dit trop souvent. S’il y a bien effectivement des galeries souterraines, elles débouchent en réalité sur d’anciennes carrières de craies. Carrières qui ont servi pour la construction de la chapelle Saint Louis mais aussi d’autres édifices de la région.

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Départ du parking des meubles Crack avec beau temps et, égoïstement ,nous allons le garder.
Pour commencer, le tour d'un lac, le Verdronken Weide avant de se retrouver devant la Rijselpoort
(Porte de Lille) d'Ypres.
De là, nous partons pour une petite découverte de cette ville: les Halles aux draps, le Beffroi,
le Musée in Flanders Fiels (sans en faire la visite faute de temps), la Cathédrale St Martin, les 7 péchés capitaux, la Porte de Menin.
Retour aux voitures pour nous diriger sur le domaine nature de Palingbeek, piques-niques sur l'extérieur du restaurant avec un très bon accueil.
Ensuite départ pour quelques km dans cet espace très plaisant ou nous avons eu le plaisir d'y trouver un œuf géant (voir les photos), des astronautes bizarres qui ont su garder les pieds sur terre sans jamais voir la lune,un étrange jeu de quilles, un golf, un canal perdu.
Qu'on se le dise "Ce fut une belle journée !".
Merci à Martine pour ces beaux instantanés.

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C'est sous un soleil radieux, que 37 randonneurs prennent le départ vers le mont de Couple, en démarrant par une belle petite côte pour la mise en jambes.
Puis nous partons vers la table d'orientation au sommet de celui ci, une petite pose nous permet d'admirer le paysage et d'apercevoir les côtes Anglaises.
Nous poursuivons le chemin jusque la D249 qui nous mène jusqu'à la fontaine aux animaux puis nous traversons le cimetière pour retrouver la place de la salle des fêtes où nous retrouvons nos véhicules.
Merci à tous pour votre participation

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Commentaires rédigés par Francine Fichel sur le Château de Colembert.

Présentation architecturale
Situé dans le village, à côté de l’église et en face de la mairie, le château est visible de la route départementale. Il est le plus vaste château du Boulonnais. Certains le nomment même “le Versailles du Boulonnais”.
  Le château fut construit entre 1776 et 1784 par le comte de SAINT ALDEGONDE sous la conduite de l’architecte Giraux SANNIER à l’emplacement d’un ancien château.
Les dimensions de cette majestueuse demeure sont à la mesure des amples mouvements des collines du Boulonnais qui en sont le cadre.
Construit sur une plate-forme entourée de larges douves bordées de balustrades de pierre, le château est d’une construction imposante, quoiqu’un peu froide, présentant une élévation exceptionnelle à trois niveaux sous un toit à « noues » assez peu important.
Du côté de l’entrée, la façade est encadrée de deux ailes en retour et présente un avant corps en faible saillie surmonté d’un fronton triangulaire percé d’un «oculus».

Côté parc au contraire, les ailes sont disposées en léger retrait, et la façade s’organise autour d’un avant-corps à pans coupés. Un escalier monumental en descend en plusieurs paliers, franchissant la douve en trois élégantes arches de tailles décroissantes.
Très réduit, le décor se limite aux sculptures strictes des clés de baies et des pots à feu qui amortissent le sommet des ailes, ainsi que les ferronneries des balcons de l’avant-corps.
A l’intérieur, l’escalier occupe l’aile nord. Les salons sont sobrement décorés de boiseries moulurées.
Précédé par un vaste parterre en herbe, le château est entouré d’un très beau parc paysager planté de grands arbres décoratifs d’essences variées.
Présentation historique
Erigée en marquisat par Louis XIV en faveur de Gabriel DE MAULDE, la terre de Colembert appartenait au milieu du XVIIIè siècle à Anne-Louise d’ISQUES, qui l’apporta en mariage en 1763 au comte de SAINT ALDEGONDE.

Une dizaine d’années plus tard, les époux décidèrent de remplacer l’ancien château par une plus vaste demeure. Ils firent appel à l’architecte boulonnais Giraux SANNIER qui éleva le château actuel de 1776 à 1784.
Leur ami le Duc Emmanuel de CROY SOLRE, que Louis XVI venait de faire maréchal de France, prit une part active dans cette entreprise. Nommé commandant militaire des côtes orientales de la Manche, il persuada Charles de SAINT ALDEGONDE de construire un belvédère sur la plus haute des collines voisines l’aidant de ses deniers et de ceux du budget militaire. De cette tour de quatre étages, achevée en 1783, mais détruite une vingtaine d’années plus tard, on découvrait tout le Boulonnais, le détroit et les côtes anglaises.

 Saisi et vendu comme bien national à la Révolution, le château put être racheté par le fils du comte de SAINT ALDEGONDE, Louis Charles. Celui-ci a épousé Marie-Madeleine du BOUCHET DE SOURCHES, la troisième fille du grand prévôt de France et de Louise Elisabeth de CROY-HAVRE qui, future gouvernante des enfants de France, partagera la captivité du roi et de la reine au temple.
Il passa par legs successifs à la comtesse de COSSE BRISSAC, à la duchesse de RIVIERE, à la vicomtesse de GRANCEY puis à la marquise d’IVRY, à la baronne Pierre Law de LAURISTON BOUBERS.
Son petit fils, le Baron Olivier Law de LAURISTON BOUBERS en est l’actuel propriétaire.