Rando du Dimanche
: Halinghen mont violette et la motte castrale
Nombre de participants: 17
Nombre de kilomètres: 20 kilométres 800 métres
Dates:
27/03/2022

17 participants au départ d’Halinghen en cette très fraiche matinée de passage à l’heure d’été.
En effet à 9 h 30 il est réellement 7 h 30 au soleil, et les écharpes, bonnets et gants sont de rigueur sous cette bise de Nord Est !
Nous partons dans la brume, et voici le hameau du Haut Pichot. Déjà les bandes brumeuses se déchirent et nous sentons avec plaisir que le soleil cherche à nous accompagner. Le chemin descend vers Verlincthun. Nous découvrons les premières violettes. Il est vrai que nous venons de longer le Mont Violette !
Mais la dernière tempête a fait son œuvre ; des arbres abattus barrent le passage. Si certains sont faciles à franchir, un autre, plus volumineux invite Catherine à s’y allonger et peut-être glisser dangereusement vers le ravin !
Catherine enfin sauvée, nous poursuivons notre parcours pour atteindre un ancien moulin à eau qui marque l’entrée d’une ancienne carrière : la Glaisière. Nous trouvons la fameuse roue à aube qui semble pouvoir être réactivée à tout moment. Revenu sur le tracé, voici l’usine TRB (Terres Réfractaires du Boulonnais). Cet équipement fabrique des bouchons pour les hauts fourneaux et des canalisations capables de recevoir le métal en fusion.
Un vif ruisseau nous accompagne et se glisse sous une maison. Il parait que le propriétaire de cette habitation met ses bouteilles de rosé au frais dans ce ruisseau directement de chez lui ! C’est certainement une légende …
Nous entrons maintenant dans la forêt domaniale d’Hardelot, et un petite halte s’impose sur une zone d’abattage offrant des troncs / bancs bienvenus.
Un chemin tortueux et très bucolique suit le ruisseau de Longpré. Il faut bientôt traverser la départementale très fréquentée qui perturbe ainsi la quiétude de notre précédent cheminement.
De nouvelles floraisons blanches et délicates nous enchantent : des anémones. Une longue ligne droite, le Chemin Marette traverse la forêt, ou ce qu’il en reste car les coupes ont été sévères.
Nous quittons le couvert des arbres pour cheminer le long d’une ferme et au travers de pâturages et atteindre les abords de Neufchâtel-Hardelot. Nous franchissons la voie ferrée grâce à un petit portillon, et voici le café l’Improviste qui nous accueille pour la pause déjeuner. Nous prenons congé de Bernadette et Martine B, locale de l’étape.
Ragaillardis, 11 volontaires se remettent en chemin avec pour objectif la Motte castrale. Là nous retrouvons Francine et Christian pour découvrir cet étrange site créé au Xème siècle : une colline montée artificiellement à la brouette pour accueillir une tour habitation de bois, cernée par une haute palissade afin de se protéger des envahisseurs pilleurs, fréquents à l’époque. Les paysans occupant la « basse-cour » pouvaient s’y abriter avec leur bétail en cas d’alerte.
Après cette incursion au Bas Moyen-âge, il faut affronter l’ascension du Dessus Fond Vassal. La pente est raide, peu progressive et un peu « haletante ». Lors d’une pause bien naturelle pour Frank, Laurence veut déstabiliser son époux en lui lançant une pomme de pin ! Mal lui en a pris, car dans l’élan, son bracelet de perles blanches s’est envolé dans la végétation ! Impossible de retrouver le précieux bijou malgré une recherche systématique de valeureux volontaires qui espéraient une belle récompense !
Nous voici de retour au Haut Pichot, avant de plonger vers Halinghen.
Le chemin du retour nous fait longer un talus couvert d’ail des Ours, condiment très prisé par le grands chefs cuisiniers.
Une belle journée de printemps ! À renouveler !